Ombre
Installation , Interactivité , Ombre et lumière

L’histoire de cette ombre est inspirée du conte de Chamisso et de celui d’Andersen.

Le visiteur de l’exposition vit l’expérience de la perte de son ombre.

Après s’être déchaussé, le visiteur entre seul dans un espace et, par un système de rayon infrarouge, fait plonger le lieux dans le noir.
En se déplaçant, il distingue au sol une tâche lumineuse - phosphorescente, et reconnaît la figure d’une ombre humaine stylisée qui pourrait être la sienne au moment du lever ou du coucher du soleil.
En se positionnant dans l’espace, à l’endroit précis où l’ombre correspond à son propre corps, ses pieds rejoignant ceux de l’ombre, ce qui semblait être une invitation à une rencontre, se transforme en « perte » inéluctable. L’espace s’illumine automatiquement (déclenché par un tapis contact), et cette ombre étrange disparaît, en se confondant avec le sol qui est peint de la même couleur que l’ombre, mais non phosphorescente.
En s’écartant, la « perte » se réalise automatiquement dans le noir ; les lumières s’éteignent aussitôt mais l’ombre (chargée par la lumière) continue à émettre de l’énergie dans une sensation optique de palpitation propre au phosphore.
En sortant du lieux, le visiteur rallume les lumières de l’espace par le système de détection et fait ainsi « recharger » l’ombre phosphorescent pour le prochain visiteur.