Cet escalier du début du 17e siècle qui conduit des caves du château aux étages supérieures ressemble à l’intérieur d’une conque, un coquillage traditionnellement utilisé comme instrument de musique à vent et qu’on met à l’oreille pour écouter la mer et le vent.
Une sphère de cire d’abeille massive de 40 cm de diamètre est posée au sol, comme un bouchon d’oreille ou une perle. Dans plusieurs civilisations on raconte que la perle se crée par la chute d’une goutte de la pluie dans un coquillage. Par des écrits du 18e siècle on sait que les visiteurs de ce château, fascinés par cet escalier, plaçaient au sol une bougie allumée, puis du haut de l’escalier ils versaient quelques gouttes d’eau pour éteindre la flamme.
Les visiteurs de l’exposition entendaient venir du haut de l’escalier, le son des vagues, du ressac, du vent et des mouettes.
Une sorte d’« échappée » de ces caves qui pendant 150 ans ont été transformées en cellules de prison pour femmes. Prison tenue pas des carmélites où même la parole était interdite.
Une sorte de contre-poids d’espoir, en écho à l’installation sonore « Echos » qui se trouvait dans les caves à coté.